Les opérateurs/opératrices de curage sous pression travaillent bien sous pression. C’est le cas de le dire. Ils s’occupent de l’entretien spécialisé de puits de pétrole et de gaz effectué sur des puits sous tension, toujours pressurisés. Les opérateurs/opératrices de curage sous pression utilisent et contrôlent des systèmes hydrauliques complexes pour stabiliser les structures, régler les problèmes et contrôler la compression.

Une journée de travail typique :

Ce n’est vraiment pas un travail de bureau. Les opérateurs/opératrices de curage sous pression travaillent dans les hauteurs, bien au-dessus du chantier de forage, sur une plateforme de curage située tout en haut d’une très haute structure. Là haut, ils se servent de clés serre-tube, de treuils et de vérins hydrauliques pour pousser la tige dans un puits de forage producteur, ou le curer, lequel est sous tension.

Les difficultés de ce travail ne se résument pas à ce qui se passe sur la plateforme de curage. Les opérateurs/opératrices de curage sous pression voyagent beaucoup et vivent souvent dans des campements de forage ou des hôtels tant que le travail n’est pas terminé. Ils travaillent dehors, dans des conditions météorologiques extrêmes, parfois pendant de longues périodes, notamment le soir ou la fin de semaine. Ils doivent aussi à l’occasion soulever des objets lourds sur le chantier, et endurer le bruit et la saleté.

Types de problèmes susceptibles de se présenter dans le quotidien des opérateurs/opératrices de curage sous pression :

Puisqu’ils travaillent sur des puits sous tension encore sous pression, les opérateurs/opératrices de curage sous pression utilisent des blocs d’obturation de puits (BOP) annulaires qui se trouvent à sceller le puits pour le stabiliser et régulariser la pression du puits. Cela signifie qu’ils doivent calculer la force et la friction des BOP pour s’assurer que la dose exacte de force est utilisée. Pas plus, pas moins.

Au début de leur carrière, les opérateurs/opératrices de curage sous pression travaillent sur des puits plus simples, à plus faible pression. Aux deuxième et troisième niveaux, ils commencent à faire des travaux plus complexes, sur des puits acides actifs, par exemple. Après avoir acquis plus d’expérience de travail, les superviseurs de premier et deuxième niveaux peuvent superviser les travaux de puits où la pression est beaucoup plus grande, à la hauteur de son expérience.

Il ne fait aucun doute que la sécurité est toujours en avant-plan. Les opérateurs/opératrices de curage sous pression doivent suivre divers cours de sécurité et porter de l’équipe de protection complet, allant du casque de sécurité aux bottines à embout d’acier.

Compétences les plus souvent employées :

Les opérateurs/opératrices de curage sous pression passent la journée à résoudre des problèmes à l’aide d’équipement complexe. Ils utilisent des clés serre-tube, des treuils et des vérins hydrauliques pour pousser la tige dans un puits de forage, lequel est sous tension en raison de la compression de production et de la pression de la terre. En outre, puisque les opérateurs/opératrices de curage sous pression se servent de BOP pour gérer la pression des puits, ils doivent aussi recourir à leurs compétences mathématiques.

La carrière des opérateurs/opératrices de curage sous pression ne manque pas de pression. Heureusement qu’ils excellent dans ce domaine.

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