Pour Amy, le choix de devenir ingénieure a été naturel. Elle a suivi les traces de son père et a obtenu un baccalauréat ès sciences en génie mécanique de l’Université de l’Alberta. Selon Amy, « Dans notre métier, on dit que si votre mère ou votre père est ingénieur, il y a des chances pour que vous le soyez aussi. On pourrait dire qu’on aime que cela reste en famille. »

Amy a eu la chance de participer à un programme d’alternance travail-études, ce qui lui a permis d’obtenir une expérience professionnelle importante au cours de ses études à l’université. Le programme lui a permis de découvrir l’industrie, ainsi que le secteur pétrolier et gazier intermédiaire associé à l’intégration réglementaire de pipelines.

Peu après avoir obtenu son diplôme, Amy a eu une entrevue à Canadian Natural Resources (CNRL) avant d’être embauchée dans le cadre du programme pour les nouveaux diplômés. Le programme de deux ans propose aux nouveaux diplômés embauchés une formation poussée sur le terrain ainsi qu’une expérience de terrain. Amy travaille à CNRL depuis quatre ans et est fière de ses réalisations. « À titre d’ingénieure en production, on participe à divers projets et on constate les résultats directs et concrets dans l’immédiat. J’ai acquis un réel sens de la réalisation en menant à bien des projets, du début à la fin. »

Ce à quoi ressemble une journée ordinaire

En général, les ingénieurs et ingénieures en production participent au cycle de vie complet d’un puits. Je touche à tout : conception, construction, exploitation, entretien,  contrôle de la qualité et optimisation des réseaux concernés par la production de pétrole et de gaz. Les ingénieurs en production représentent le « côté pratique » de l’industrie, des activités centrales aux activités sur le terrain.

D’habitude, je commence ma journée en vérifiant les taux de production des zones qui me sont attribuées. Je recherche les puits en ayant à l’esprit la production et trouve des moyens pour l’optimiser. J’utilise des logiciels spécialisés pour créer des modèles de réseaux de pipelines, ce qui me permet de repérer les inefficacités et de trouver des solutions.

Une grande partie de mon travail concerne la gestion de projets. Je coordonne tous les aspects relatifs à l’installation d’un site de forage. Du point de vue de la logistique, je dois connaître les étapes de la construction d’un puits, les installations requises, la construction d’un site de forage et le parcours des pipelines. Je jongle constamment la coordination de ces activités, mais quelle satisfaction une fois que tout est combiné!

Notre saison la plus occupée va de novembre à mars. En hiver, je passe beaucoup de temps à garder un œil sur les projets et à planifier le trimestre suivant. En été, l’activité est ralentie puisque les installations de forage ferment pendant la débâcle printanière. Au cours de cette période, j’évalue les programmes de forage qui vont se terminer. Je passe en revue les résultats et les budgets concernant certains projets. Je participe également à des projets de moindre envergure, principalement des tâches liées à la réglementation et aux installations.

Milieu de travail

Je travaille dans un bureau situé au centre-ville de Calgary. Je me déplace sur le terrain environ une à deux fois par mois, bien que je regrette que ce ne soit pas davantage! CNRL paie les vols nolisés vers Fort St. John, puis nous nous rendons sur les lieux en camion. J’ai passé deux ans sur le terrain, en y effectuant plusieurs missions. J’ai travaillé dans une raffinerie de gaz juste à l’extérieur d’Edson, où je travaillais sur différents sites de forage et à l’achèvement d’installations de forage, ainsi que sur le terrain à St. Albert. Lorsque j’ai commencé à CNRL, l’activité était très pratique. Je vivais dans un campement avec d’autres travailleurs et je dormais dans des remorques mobiles à proximité. Nous étions dans une région rurale, mais suffisamment proche de petites villes où se trouvaient toutes les commodités. Sans rien connaître, j’ai appris ce qu’était l’activité de forage et la construction d’installations avec l’expérience.

L’industrie a beaucoup évolué au fil des ans, employant de plus en plus de femmes à des postes techniques. Il y a beaucoup de jeunes personnes et la conciliation travail-vie est importante. Lorsque je recherchais un emploi, j’attachais beaucoup d’importance à une culture professionnelle positive et le CNRL a été en mesure de me l’apporter.

Pourquoi j’ai choisi l’industrie pétrolière et gazière

Je ne sais pas trop pourquoi j’ai choisi l’industrie pétrolière et gazière. Je souhaitais plutôt travailler pour une entreprise axée sur la culture. Les personnes prêtent à travailler fort dénichent les bons postes. À CNRL, les gens se soucient vraiment de leur travail.

Les habiletés que j’utilise le plus dans mon travail

Les habiletés techniques s’apprennent avec l’expérience et on les améliore tout le temps. Pour rester au sommet, les habiletés en communication sont très importantes. Je n’arrête pas de communiquer avec les géologues et les ingénieurs des gisements, les contremaîtres et d’autres personnes sur le terrain. La résolution de problèmes ainsi que la capacité à analyser une situation, à rassembler des faits et à proposer des solutions constituent d’autres compétences essentielles.

Pourquoi l’équipe ne peut pas travailler sans moi!

Mon travail est important puisque je gère des puits de pétrole et de gaz isolés, ainsi que le réseau collecteur dans son ensemble. Je dois conserver les taux de production actuels et je fais tout mon possible pour obtenir de nouveaux volumes. Surtout, j’assure la liaison entre le siège social et le terrain.

Ce que j’aime dans mon travail

Les différentes personnes avec qui j’interagis. Je discute de questions opérationnelles avec les contremaîtres, les contremaîtres adjoints et les opérateurs pour maintenir la production et augmenter le volume. Je travaille en étroite collaboration avec les géologues et les ingénieurs des gisements afin de planifier des programmes de forage, ainsi qu’avec les technologues en pipelines et en construction pour faire les raccordements et équiper les puits. L’équipe est très diversifiée, mais nous travaillons tous ensemble pour que le travail soit réalisé.

Mon parcours professionnel

J’ai commencé à CNRL tout juste après l’université. Il y a énormément de possibilités et je peux envisager de travailler comme ingénieure des gisements. On y trouve également de nombreux jeunes gestionnaires. Il existe donc un potentiel de promotion à un poste de gestionnaire. L’année prochaine, je postulerai pour le poste d’ingénieur professionnel auprès de l’APEGGA. Pour travailler à titre d’ingénieur en Alberta, il faut être membre en règle de l’APEGGA, l’organisme professionnel responsable de l’octroi des licences ou des permis et des attestations aux ingénieurs professionnels en Alberta.

Ce qui m’a le plus surpris au sujet de l’industrie pétrolière et gazière

Le milieu est bien plus diversifié que je l’imaginais! L’industrie se compose de plusieurs secteurs, des sables bitumineux ou du forage aux procédés thermiques et la liste est longue! Les possibilités de carrière sont si nombreuses. Vous pouvez tout faire, comme travailler pour un prestataire de services qui conçoit des outils de fond ou écrire des programmes pour la fracturation. Vous pouvez également travailler dans un bureau ou sur le terrain.

Le meilleur conseil de carrière reçu

On n’arrête pas d’apprendre. Chaque problème et chaque personne que vous rencontrez tout au long de votre carrière peuvent vous apprendre quelque chose sur le métier et sur vous‑mêmes.

Entreprise: Canadian Natural Resources Limited

Lieu: Calgary (Alberta)

Salaire: Consulter l’étude sur les salaires de l’APEGA

Formation: Baccalauréat ès sciences – Génie en mécanique, Université de l’Alberta

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