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À mesure que le secteur canadien du gaz et du pétrole s’adapte et transforme ses activités afin de demeurer compétitif à l’échelle internationale, de nouvelles compétences et possibilités d’emploi apparaissent et remplacent les métiers plus traditionnels, selon le dernier rapport publié aujourd’hui par PetroLMI, une division d’Energy Safety Canada.

Le rapport intitulé Une main-d’œuvre en transition : compétences de l’avenir dans le secteur pétrolier et gazier étudie la mutation des compétences et des professions dans le secteur énergétique canadien sous l’angle de trois grandes tendances : les modifications actuelles et projetées à la réglementation des gouvernements fédéral et provinciaux; l’adoption de l’automatisation et de technologies d’analyse de données et la mise en œuvre de procédés de fabrication avancés dans l’exploitation des ressources.

« Le rapport examine les domaines dans lesquels des possibilités intéressantes de carrières nouvelles et passionnantes apparaissent, et les professions qui déclineront, voire disparaîtront, en raison de la transformation des activités pétrolières et gazières », explique Carol Howes, vice-présidente des Communications et de PetroLMI, Energy Safety Canada.

Les efforts soutenus déployés par le secteur et les gouvernements pour rendre l’exploitation du pétrole et du gaz durable sur les plans économique et environnemental modifient les exigences du secteur en matière de compétences. Des professions qui étaient considérées avant comme ne relevant pas du secteur du pétrole et du gaz seront plus en demande, par exemple les emplois de spécialistes en gestion et en analyse de données, de technologues d’instrumentation et d’ingénieurs en logiciel. On aura également davantage besoin de professionnels spécialisés en sciences naturelles et de travailleurs des services environnementaux. En même temps, on s’attendra à ce que les travailleurs sur le terrain aient des compétences mécaniques et numériques parce qu’ils feront de plus en plus appel à l’analyse de données pour la prise de décisions.

Toujours selon le rapport, les nouveaux règlements pris par les gouvernements qui régissent les approbations des grands projets énergétiques entraîneront un besoin accru de personnel spécialisé dans les connaissances traditionnelles des Autochtones, de spécialistes de la santé publique, de biologistes et de spécialistes du développement économique. En même temps, on dépendra énormément des capacités en communications et en services-conseils pour gagner et conserver l’appui du public à ces projets.

La nouvelle stratégie pour le climat dont ont convenu le gouvernement fédéral et la plupart des gouvernements provinciaux et territoriaux, qui prévoit notamment une réduction des émissions de dioxyde de carbone et de méthane, augmentera la demande de compétences en mesure, en atténuation des effets et en production de rapports. Il y aura également un besoin de connaissance des autres formes d’énergie dans la mesure où le secteur cherche à réduire ses émissions en ajoutant des technologies de batteries, l’éolien ou le solaire pour répondre à ses propres besoins énergétiques.

L’adoption de l’automatisation et des technologies d’analyse de données améliore déjà la productivité, la sécurité et la rentabilité du secteur canadien du pétrole et du gaz. Toutefois, comme un plus grand nombre de tâches seront automatisées, la littératie numérique sera nécessaire pour un plus grand nombre de travailleurs, qui devront également être plus novateurs et plus créatifs dans la recherche d’améliorations à la productivité. Les scientifiques spécialistes des données sont déjà présents dans le secteur, mais leur rôle s’élargira avec l’application des technologies d’analyse à une plus grande quantité de flux de données à l’échelle du secteur.

Le passage à un modèle de fabrication avancé et plus intensif du point de vue opérationnel pour l’exploitation des ressources accroît déjà la demande de spécialistes de la géotechnique, du génie, de la gestion de projets et de la chaîne d’approvisionnement.

« Tous ces changements créent certaines difficultés, mais ouvrent également des possibilités extraordinaires pour les Canadiens qui travaillent dans le secteur du pétrole et du gaz et pour ceux qui cherchent à y entrer, affirme Howes. Comme d’autres secteurs, celui du pétrole et du gaz s’adapte et évolue, et sa main-d’œuvre devra en faire autant. »

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