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Une journée dans la vie de Alexandra – Ingénieure professionnelle, LNG Canada
Une journée dans la vie de Alexandra – Ingénieure professionnelle, LNG Canada
Nombreux sont les étudiants universitaires au Canada qui font de la recherche dans le cadre de leurs études; ils sont toutefois moins nombreux à voir que leur domaine de recherche est appliqué par l’industrie.
Alexandra a donc été « agréablement surprise » de voir des bâtiments à l’épreuve du souffle — le sujet même de sa thèse de maîtrise en ingénierie des structures — conçus pour l’expansion de l’usine de LNG Canada à Kitimat, dans le nord-ouest de la Colombie-Britannique.
« En fait, j’ai pu voir mes recherches appliquées à une situation réelle », déclare Alexandra, qui a obtenu sa maîtrise il y a quatre ans du Collège militaire royal du Canada à Kingston, en Ontario. Elle avait auparavant obtenu un diplôme de premier cycle en génie civil de l’Université Queen’s, une université de recherche publique également située à Kingston. (Fait intéressant : Elon Musk, fondateur de Space X et actuel PDG de Tesla Motors, Inc., a fréquenté l’Université Queen’s pendant deux ans avant de passer à l’Université de Pennsylvanie.)

Alexandra s’est jointe à LNG Canada en 2016, tout de suite après avoir terminé ses études de maîtrise. Elle a alors été immédiatement immergée dans la première phase de la construction de son projet d’agrandissement de l’usine. À l’époque, la portée du projet comprenait la construction et l’exploitation d’un terminal où le gaz naturel est liquéfié, entreposé et chargé pour les marchés outre-mer, principalement l’Asie du Sud-Est, l’Inde et la Chine.
« J’ai participé aux premiers travaux d’ingénierie de terrain et de terrassement, y compris au camp de travail et aux compensations d’habitat (dérivations de vapeur) et j’ai travaillé dans les bureaux de notre entrepreneur pour la conception détaillée de la phase 1.
À l’heure actuelle, j’appuie l’expansion éventuelle des trains de traitement 3 et 4 à l’usine. Je participe aux travaux préliminaires de conception technique et je contribuerai à l’élaboration des exigences techniques et des dessins préliminaires pour lesquels des marchés seront passés », raconte Alexandra.
Journée typique
Il n’y a pas de journée typique pour Alexandra; le travail varie sans cesse.
« Il s’agit d’un projet énorme, et j’ai déjà abordé tellement d’aspects différents, dit-elle avec enthousiasme. Un jour, je discute de couleurs avec un designer d’intérieur pour la peinture à l’intérieur d’un bâtiment, un autre jour, je parle avec un capitaine de navire à la retraite au sujet de la conception des navires, ou encore avec un membre de la collectivité qui souhaite organiser une journée portes ouvertes à Kitimat. »
Les exigences techniques de son travail sont nombreuses et toujours présentes, mais, selon elle, ce sont ses compétences générales et humaines qui l’aident le plus.
« Je participe à tellement de réunions! Il faut donc savoir bien communiquer et avoir des interactions positives avec les autres pour réussir », ajoute Alexandra.
Au début du projet, elle se rendait souvent à Kitimat, une ville qu’elle trouvait « motivante ».
« L’une des parties de mon travail que je préférais, lorsque j’étais là-bas, c’était d’organiser des journées portes ouvertes et de parler aux membres de la collectivité. J’ai pu constater à quel point ils étaient positifs face au projet et heureux des avantages qu’il apporterait à la collectivité. Ils étaient ravis de voir ce projet s’achever. »
Aujourd’hui, elle travaille aux bureaux de LNG Canada à Calgary.
Alexandra, Maîtrise en sciences appliquées, ingénierie des structures, Baccalauréat en sciences appliquées (B.A.SC.), génie civilJ’ai l’impression d’avoir signé une entente à long terme avec LNG Canada. Comme je travaille actuellement au projet d’expansion, j’aimerais certainement demeurer ici jusqu’à ce que le projet atteigne la phase d’exploitation, c’est-à-dire dans plusieurs années. J’aime vraiment travailler à de grands projets et profiter des nombreuses possibilités de travail et d’apprentissage qu’ils offrent.
C’est là pour durer
Selon Alexandra, le Canada a une occasion en or d’être un chef de file mondial dans le domaine du GNL.
« Nous avons la capacité de le faire de façon responsable. Je sais qu’à LNG Canada, nous cherchons constamment des moyens de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, et nous en tenons compte dans nos travaux de conception. »
Bien que l’industrie soit relativement nouvelle, Alexandra affirme que certains pays, comme l’Australie, ont réussi à faire avancer leurs projets de GNL.
« C’est une nouvelle industrie et les gens doivent s’y habituer et voir à quel point elle peut connaître du succès », affirme-t-elle.
Alexandra souhaite contribuer à ce succès.
« J’ai l’impression d’avoir signé une entente à long terme avec LNG Canada. Comme je travaille actuellement au projet d’expansion, j’aimerais certainement demeurer ici jusqu’à ce que le projet atteigne la phase d’exploitation, c’est-à-dire dans plusieurs années. J’aime vraiment travailler à de grands projets et profiter des nombreuses possibilités de travail et d’apprentissage qu’ils offrent. »
Alexandra souhaite en particulier approfondir ses connaissances et sa compréhension du secteur de l’énergie.
« En tant qu’ingénieure civile, je connais bien les structures, mais j’en connais moins sur la production réelle de GNL et le traitement pétrochimique. C’est vrai que j’aide à construire ces usines, mais le reste, comment tout cela fonctionne-t-il? J’aimerais en savoir un peu plus à ce sujet », conclut-elle.
Enterprise
Lieu
Calgary, Alberta
Salaire
67,000 $ et 125,000 $
Études
Maîtrise en sciences appliquées, ingénierie des structures
Baccalauréat en sciences appliquées (B.A.SC.), génie civil
Le salaire, la formation et les possibilités de promotion peuvent varier d’une entreprise à une autre.