(Calgary, Alberta) – Selon un nouveau rapport, l’industrie canadienne de l’énergie pourrait créer 116 000 emplois d’ici 2035, ce qui permettrait d’équilibrer la demande croissante et les efforts de réduction des émissions de carbone.  

Canada’s Energy Workforce: National Labour Market Outlook to 2035 présente les perspectives du marché de l’emploi, et, pour la première fois, examine les besoins en main-d’œuvre au-delà des secteurs de l’énergie établis pour les secteurs et les technologies en croissance ou émergents, y compris le gaz naturel liquéfié (GNL), l’hydrogène à faible teneur en carbone, les combustibles à base de biomasse et le captage et le stockage du carbone (CSC). 

L’industrie de l’énergie devrait générer entre 41 600 et 46 500 nouveaux emplois directs d’ici 2035, tandis que 68 700 à 69 500 autres travailleurs du secteur de l’énergie seront admissibles à la retraite au cours de la période de prévision, selon deux scénarios de prévision élaborés par Carrières dans le secteur de l’énergie (CSE). Si l’industrie canadienne de l’énergie remplace tous les emplois vacants créés par l’attrition liée à l’âge (départs à la retraite et décès), les besoins nets en matière d’embauche pourraient se situer entre 110 000 et 116 000 emplois. 

« Le système énergétique du Canada évolue – il se diversifie et s’intègre – et il continuera d’offrir des emplois de grande qualité et bien rémunérés pour des années à venir », a déclaré Murray Elliott, président et chef de la direction d’Energy Safety Canada. « La demande mondiale d’énergie continue de croître. Le Canada est dans une excellente position pour contribuer à répondre à cette demande et ouvrir la voie à un avenir énergétique responsable et faible en carbone. » 

La recherche montre que la principale source de création d’emplois proviendra des secteurs de l’énergie établis, notamment l’exploration et la production, les sables pétrolifères, les pipelines, les services énergétiques et le raffinage du pétrole. Les secteurs de l’énergie et des technologies énergétiques émergents devraient prendre de l’essor plus tard au cours de la période de prévision pour représenter de 8 % à 10 % des emplois prévus et augmenter leur pourcentage de la main-d’œuvre totale à entre 2 % et 3 % d’ici 2035. 

Les conclusions sont fondées sur deux scénarios et plusieurs hypothèses, y compris la mise en œuvre de politiques gouvernementales et l’horizon temporel et le développement de l’infrastructure requise pour appuyer l’expansion du système énergétique du Canada. Le scénario des mesures actuelles est fondé sur les investissements prévus et le développement de l’industrie les plus susceptibles d’être adoptés selon les plans, les politiques et les programmes annoncés en juillet 2023. Le scénario des possibilités est fondé sur l’investissement et le développement prévus qui pourraient se produire de façon réaliste si des politiques, des programmes, des incitatifs et des conditions économiques concurrentiels sont en place.  
 
« Un certain nombre de variables entrent en jeu, comme les incertitudes persistantes quant à la rapidité avec laquelle les nouvelles sources d’énergie seront mises à l’échelle et le rythme auquel les technologies de réduction des émissions seront déployées, a déclaré la M. Elliott. Pour faire progresser l’industrie de l’énergie du Canada, il est essentiel de combiner des mesures de réglementation, des programmes incitatifs et la collaboration. » 
 
L’industrie canadienne de l’énergie emploie directement environ 200 000 travailleurs et maintient environ 400 000 emplois indirects chaque année dans le cadre de sa chaîne d’approvisionnement des opérations partout au pays. Environ 5 400 emplois indirects supplémentaires sont créés pour chaque milliard de dollars investi dans des projets d’immobilisations énergétiques. 

Selon les perspectives, le nombre total d’emplois directs dans le secteur de l’énergie pourrait atteindre 230 940 d’ici 2035, dépassant le sommet de 225 350 emplois atteint en 2014, si toutes les conditions et les hypothèses sont respectées dans le deuxième scénario. 

Selon les taux annuels d’attrition en fonction de l’âge, environ 69 000 travailleurs du secteur de l’énergie seront admissibles à la retraite d’ici 2035. On s’attend à des pénuries de main-d’œuvre dans les 81 professions de base que CSE a examinées dans sa modélisation. Les postes de gestionnaire et de superviseur, les métiers, les géoscientifiques, les ingénieurs, les professions en technologies de l’information et les travailleurs et opérateurs de forage et d’entretien dans le secteur de l’énergie devraient faire face aux pénuries les plus importantes. 
 
À l’échelle régionale, l’Ouest canadien profitera de nouveaux emplois grâce au démarrage des exportations de GNL au large des côtes de la Colombie-Britannique et à la croissance des combustibles à base de biomasse, de la production d’hydrogène et du CSC. Le Canada atlantique est sur le point de diversifier ses sources d’énergie en tirant parti de ses ressources éoliennes de calibre mondial et en développant des combustibles à base de biomasse et de l’hydrogène à faible teneur en carbone. Le centre du Canada joue un rôle essentiel en fournissant du carburant à l’économie nord-américaine alors que la production de carburants à faible teneur en carbone continue de prendre de l’ampleur. L’industrie canadienne de l’énergie compte sur les secteurs des finances, de l’assurance, de l’immobilier et de la fabrication de la région, qui soutiennent chaque année plus de 100 000 emplois indirects. 
 
La recherche souligne que non seulement le secteur de l’énergie du Canada devient de plus en plus intégré, mais que sa main-d’œuvre l’est aussi, car la technologie de base, l’équipement, les compétences et l’expertise nécessaires sont les mêmes dans les secteurs établis et émergents. Par conséquent, le perfectionnement et la requalification seront essentiels pour la main-d’œuvre du secteur de l’énergie et la résilience professionnelle. 
 
« La main-d’œuvre du secteur de l’énergie d’aujourd’hui est la main-d’œuvre de demain, a déclaré M. Elliott. « Il est essentiel que l’industrie attire également des travailleurs des bassins de main-d’œuvre sous-utilisés – les femmes, les jeunes, les Autochtones, les groupes racisés et les nouveaux arrivants au Canada – pour réussir. CSE a élaboré plusieurs outils et ressources qui établissent une feuille de route de ce qui est nécessaire pour soutenir la main-d’œuvre de demain. » 

Le rapport Western Canada’s Future Energy Workforce: Regional Labour Market Outlook to 2035 se trouve ici <<hyperlink to report>> , tandis que d’autres rapports régionaux, des données et des renseignements détaillés sur le marché du travail, ainsi que de nouveaux outils et ressources, sont disponibles en ligne à CareersinEnergy.ca
 
Cette étude est en partie financée par le Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle du gouvernement du Canada. 


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