Une journée dans la vie de… Zak Cunningham, analyste des systèmes énergétiques, L’Accélérateur de Transition
- 5 min de lecture

La carrière de Zak Cunningham dans le secteur de l’énergie l’a mené sur de nombreuses routes au cours des 15 dernières années.
Après ses études secondaires, il a travaillé dans des ateliers automobiles et de pneus, et a même fait un passage dans une exploitation de pommes de terre. Au début de la vingtaine, il a commencé à travailler dans le secteur des services pétroliers et gaziers, d’abord dans la location d’équipement de communication pour les champs de pétrole, avant de cheminer vers le rôle d’ouvrier sondeur sur des installations de forage et de maintenance.
En 2014, il a obtenu son diplôme en technologie de génie pétrolier à l’Institut de technologie du Nord de l’Alberta (NAIT), à Edmonton.
« J’ai fini par avoir l’occasion d’aller à l’étranger pour travailler sur un projet en eau profonde en Malaisie en tant que spécialiste sur le terrain pour une entreprise de service de forage sous pression contrôlée. J’ai travaillé là-bas jusqu’à la baisse du prix du baril de pétrole en 2015, explique M. Cunningham. Comme il était extrêmement difficile de trouver un emploi à ce moment-là, j’ai décidé de retourner aux études et de faire un baccalauréat, dans l’espoir que le prix du baril de pétrole remonte d’ici là. »

En 2020, il a obtenu un baccalauréat en génie pétrolier à Kuala Lumpur, la capitale de la Malaisie, et les prix du pétrole ont bel et bien remonté. Mais un nouvel obstacle s’est dressé, lequel a mis fin à ses espoirs de se trouver un emploi immédiatement : la pandémie de COVID-19. La difficulté d’obtenir une sécurité d’emploi constante l’a poussé dans son nouveau domaine.
Il a terminé son programme d’études supérieures en 2022, obtenant ainsi une maîtrise en sciences de l’Université de Calgary.
Pendant ses études, M. Cunningham a axé son projet intégrateur sur un projet de recherche mené sur l’hydrogène dans les Territoires du Nord-Ouest, et il utilise maintenant ces connaissances pour son nouveau poste.
« J’en avais assez d’être constamment en recherche d’emploi et d’appréhender le prochain ralentissement. C’est pourquoi, après être tombé sur le programme de maîtrise en développement énergétique durable en ligne, j’ai décidé de revenir au Canada pour y étudier et de me tourner vers le domaine beaucoup plus vaste de l’énergie durable. »
Zak Cunningham, ANALYSTE DES SYSTÈMES ÉNERGÉTIQUES, L’ACCÉLÉRATEUR DE TRANSITION

Viser des émissions nettes zéro
M. Cunningham est maintenant analyste des systèmes énergétiques pour l’équipe des combustibles carboneutres de L’Accélérateur de Transition. L’organisation pancanadienne travaille avec l’industrie, les gouvernements et les organisations de la société civile pour aider le Canada à se positionner pour réussir dans une économie à émissions nettes zéro.
« Je fais beaucoup de recherche et j’acquiers des connaissances approfondies sur les systèmes énergétiques existants et, en particulier, sur les nouvelles technologies énergétiques, dit-il. J’utilise ces renseignements pour élaborer des modèles et mener des analyses qui peuvent aider à déterminer à quoi pourrait ressembler une transition énergétique pragmatique. »
Travailler pour L’Accélérateur de Transition place M. Cunningham à l’avant-garde des changements majeurs dans la production d’énergie, non seulement au Canada, mais partout dans le monde.
« Pour moi, les défis qui existent dans ces formes naissantes d’énergie sont plus intéressants que les formes d’énergie traditionnelles qu’on utilise avec succès à grande échelle depuis des décennies », affirme-t-il.

Accomplir un travail épanouissant
Le travail actuel de M. Cunningham est loin d’être répétitif, et il doit constamment apprendre et lire de nouvelles choses sur les avancées dans le domaine. Le fait d’être à l’avant-garde de la transformation énergétique est un aspect de son travail qui le passionne.
« Chaque jour, il y a un nouveau défi à relever, et il n’y a pas vraiment de guide pour les nuls sur la transition énergétique, dit-il. C’est un travail essentiel, et je trouve gratifiant de l’aborder sous cet angle. Je ne travaille pas que pour un chèque de paie, et j’ai le sentiment que mon travail actuel contribue au bien commun. »
Ayant une vaste expérience de travail pratique à l’extérieur, M. Cunningham admet ouvertement que les tâches de bureau ne sont pas ce qu’il préfère, se remémorant souvent son temps sur les installations de forage pétrolier. « Il m’arrive de m’ennuyer de la route et des voyages dans des endroits très éloignés pour travailler, tant au Canada qu’à l’étranger. »
De nos jours, M. Cunningham a les mains sur un clavier d’ordinateur, en train de résoudre des problèmes, d’analyser et d’écrire. Bien qu’il ne travaille pas côte à côte avec ses collègues sur une installation, il collabore tout de même avec des collègues hautement qualifiés en virtuel depuis son bureau à Calgary.
Lorsqu’on lui a demandé de nommer sa compétence la plus précieuse, il a répondu qu’il avait de solides compétences en conversion d’unité. En effet, la conversion entre diverses formes d’énergie et d’autres formes physiques est une compétence essentielle lorsqu’on a affaire à un grand système énergétique qui fait appel à diverses sources d’énergie. Par exemple, le pétrole est mesuré en barils, tandis que le gaz naturel est mesuré en pieds cubes, mais les deux peuvent être comparés en joules. Une bonne conversion des unités crée une base de référence commune pour comparer les différentes ressources.
Ces compétences ont été son plus grand atout dans le domaine des grands systèmes énergétiques.
Préparer une nouvelle génération
À 36 ans, M. Cunningham est à la fois un vétéran chevronné et un jeune pionnier du secteur de l’énergie. Également, il a travaillé à la récupération d’énergie traditionnelle et façonne l’avenir de l’innovation, de la production et de la durabilité énergétiques.
« Il n’y a jamais eu de meilleur moment pour se joindre au secteur de l’énergie, dit-il. C’est une occasion qui ne se présente qu’une fois par génération. On a énormément besoin de gens talentueux, non seulement dans le domaine de l’ingénierie, mais dans tous les domaines, pour toutes sortes de tâches, et ce sera toujours le cas. »
Société
Emplacement
Calgary, Alberta
Études
Maîtrise en développement énergétique durable de l’Université de Calgary
Baccalauréat en génie pétrolier (avec distinction) de l’université UCSI, en Malaisie
Diplôme en technologie de génie pétrolier de NAIT
Le salaire, le niveau de scolarité et l’avancement peuvent varier d’une entreprise à l’autre.
Vous souhaitez travailler dans le secteur de l’énergie propre du Canada? Explorez Travailler dans les technologies propres.
Trouvez un poste qui vous convient. Examinez les possibilités d’emploi offertes.