James a le leadership dans le sang.

Du temps de sa jeunesse, il excellait dans les sports d’équipe et inspirait les autres à en faire autant. À 22 ans, il est devenu le plus jeune membre élu du conseil de la Première Nation de Cold Lake, située au cœur des sables bitumineux canadiens, dans le nord-est de l’Alberta. Trois ans plus tard, en 1999, il a cofondé Primco Dene Group of Companies.

Aujourd’hui, James est le président de Primco. En travaillant avec les gens de la Première Nation de Cold Lake et les entreprises des collectivités environnantes, il a bâti l’entreprise, qui comprend maintenant 16 entités et activités distinctes. Celles-ci comprennent la dotation en personnel et la gestion, ainsi que des camps, des services de location et d’intervention d’urgence, des commerces de détail, des franchises et un terrain de golf. Primco exerce ses activités en Alberta, en Saskatchewan et au Manitoba.

Possibilités et durabilité

Maintenant au milieu de la quarantaine, James possède une vaste expérience du monde des affaires. Il a travaillé dans le domaine des relations avec les Autochtones, l’industrie et les collectivités, du développement des entreprises, de la dotation t en personnel et de la logistique. James a également travaillé avec des propriétaires fonciers pour élaborer un programme de puits dans la Première Nation de Cold Lake.

Au cours des 21 dernières années, tout cela lui a permis, à lui et à Primco, d’offrir aux entreprises du secteur de l’énergie des possibilités tangibles et une viabilité financière de laquelle tous sortent gagnants. Parmi ces possibilités, on retrouve notamment une main-d’œuvre fiable et bien formée, ainsi que des produits et services continus utilisés par les entreprises et les travailleurs des secteurs pétrolier et gazier.

« Par le passé, il y avait des obstacles à la collaboration avec les sociétés pétrolières et gazières, » explique James. James a établi une vision et un objectif pour sa Nation qui démontrent que le personnel de Primco peut répondre aux besoins et aux objectifs des entreprises. « Nous avons surmonté les obstacles et aidé les entreprises à réussir. Et elles ont aimé notre façon de faire. Nous travaillons bien ensemble et cela les aide à remplir leurs obligations en matière de vérité et de réconciliation. Elles veulent aussi une infrastructure solide, de vrais emplois et une vraie formation, et nous avons été en mesure de les leur fournir. »

Au début, c’était une vision audacieuse. À la fin des années 1990, le taux de chômage dans la Première Nation de Cold Lake avoisinait les 70 %. Les personnes qui occupaient un emploi pouvaient rarement perfectionner leurs compétences ou espérer des perspectives à long terme.

« La peur de l’échec rendait la plupart des gens effrayés de faire quoi que ce soit pour changer », poursuit James. Il ne faisait pas partie de ces gens. James et une poignée d’autres membres visionnaires du conseil ont proposé des plans pour faire de la Nation une plaque tournante du développement économique de la région.

Dire qu’il était nécessaire de recourir à la diplomatie est un euphémisme. Les plans exigeaient un équilibre délicat entre ce que James appelle les quatre piliers de la réussite, soit l’industrie, les dirigeants du conseil, les membres de la Nation et la direction de Primco.

« Nous devions obtenir des résultats en matière d’emploi pour la collectivité et nous devions offrir une valeur marchande à l’industrie. Autrement, nous n’allions pas réussir », explique-t-il.

Certains de nos services sont les plus importants de la région. Les joueurs ont changé au fil des ans, et différents gestionnaires et leaders sont passés dans la collectivité, dans les activités en amont et en aval. Nous nous sommes adaptés et nous avons changé avec eux, en utilisant nos compétences pour équilibrer la relation importante entre nos quatre piliers de la réussite. 

James, Certification accréditée en relations entre les communautés autochtones et l’industrie de l’Université de l’Alberta 

Succès communautaire

James et d’autres dirigeants de Primco savaient également qu’ils ne pouvaient pas atteindre leurs objectifs en employant seulement des travailleurs autochtones.

« Nous avons dû faire venir des travailleurs de l’extérieur et ils ont dû comprendre nos valeurs et ce à quoi ils se joignaient », ajoute James. Il ajoute qu’il y a eu des moments de réticence et de recul — de toutes parts.

« Tout le monde pensait qu’ils ne pouvaient pas travailler ensemble, mais ils le pouvaient », précise James. Et en découvrant cela, ils ont voulu faire partie du succès de Primco et de celui de la communauté. « Nous avons trouvé très gratifiant d’avoir réussi à faire travailler certaines personnes avec nous. »

À son apogée, vers 2014, Primco comptait 800 employés. Vouée à la création d’emplois pour les membres de la Nation, l’entreprise emploie toujours au moins 30 % de travailleurs autochtones. Grâce à la formation, au mentorat et à l’expérience, bon nombre d’entre eux ont acquis des compétences avancées dans des domaines comme les métiers techniques, la gestion, la comptabilité et la vente au détail. Leurs compétences ont aidé Primco à croître.

« Certains de nos services sont les plus importants de la région, affirme James. Les joueurs ont changé au fil des ans, et différents gestionnaires et leaders sont passés dans la collectivité, dans les activités en amont et en aval. Nous nous sommes adaptés et nous avons changé avec eux, en utilisant nos compétences pour équilibrer la relation importante entre nos quatre piliers de la réussite. »

Au printemps 2020, même après l’effondrement des prix de l’énergie et la pandémie mondiale de COVID-19, Primco employait encore environ 400 personnes.

Primco a créé un bon nombre d’emplois et d’activités, mais ce dont James est le plus fier, ce sont les relations qu’il a établies.

« J’ai pu travailler avec de nombreux chefs et membres du conseil de la Première Nation de Cold Lake, et cela m’a prouvé que nous sommes une réussite », dit-il. Il est tout aussi fier des liens qu’il a tissés avec les entreprises du secteur énergétique.

« Je ne qualifie pas les sociétés pétrolières et gazières de clients; nous sommes des partenaires. »

Comme c’est le cas de tout leader solide, le désir d’en faire plus coule dans les veines de James.

« À l’avenir, la chose la plus importante pour notre nation est d’atteindre un certain niveau de certitude. Nous voulons être assez gros pour résister aux tempêtes, conclut-il. Nous voulons être des leaders de l’industrie et montrer aux gens que notre diversité commerciale est couronnée de succès. Nous ne sommes pas limités à une base autochtone traditionnelle. »

Enterprise

Primco Dene Group of Companies

Lieu

Cold Lake, Alberta

Salaire

73,000 $ et 138,000 $

Études

Certification accréditée en relations entre les communautés autochtones et l’industrie de l’Université de l’Alberta

Le salaire, la formation et les possibilités de promotion peuvent varier d’une entreprise à une autre.

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