Teresa Waddington a un objectif clair.

« Je me suis donné pour mission de transformer le champ de pétrole de mon père en jardin de l’énergie pour ma fille », dit-elle. De fait, elle l’a répété tellement de fois que c’est devenu un mantra.

Actuellement vice-présidente des relations d’entreprise de LNG Canada, elle croit fermement au fait d’apporter des changements de l’intérieur du secteur de l’énergie.

« Je suis restée dans l’industrie, même si nous avons eu des défis, des problèmes et des emplois incroyablement difficiles », explique Teresa. « En étant à l’intérieur de l’entreprise, on peut prendre beaucoup de petites décisions chaque jour. De l’intérieur, on a les clés pour avoir un effet décisif. »

Pour Teresa, agir concrètement s’articule autour de deux thèmes : une plus grande durabilité et plus d’équité pour les femmes.

La famille de Teresa visitant l’un des puits de son père à Fort Saint John.

Inspirée par ses parents

Fille de deux ingénieurs, elle a été témoin de la carrière de ses parents dans le secteur de l’énergie en grandissant.

« Je me souviens très bien d’avoir vu ma mère se mettre du vernis à ongles et prendre son casque de protection pour se rendre au travail à la raffinerie Taylor, près de Fort Saint John, en Colombie-Britannique », se rappelle Teresa. « Mes parents disaient que leur travail était intéressant et gratifiant. Notre famille en a aussi tiré de grandes possibilités. »

Les expériences de ses parents lui ont aussi donné la conviction « qu’une carrière d’ingénieur dans le secteur de l’énergie n’impliquait aucun « compromis » quant au fait d’être une mère ou une femme, qu’elle me permettrait d’avoir une incidence positive et qu’elle me donnerait les moyens et la liberté de mener d’autres activités que j’aime. »

Après l’école secondaire, elle a suivi leurs traces. En 2004, elle a obtenu un diplôme en génie chimique de l’Université Queen’s à Kingston, en Ontario.

Elle a d’abord travaillé comme ingénieure de projet dans le cadre du projet d’agrandissement du complexe Shell de Scotsford, près de Fort Saskatchewan, à l’extérieur d’Edmonton, en Alberta.  
 
« J’ai terminé responsable de l’unité de fabrication d’hydrogène », se souvient-elle. « Depuis ce premier emploi, j’ai travaillé dans toutes sortes de projets, aux activités commerciales, aux premières phases du cycle de développement, à la maintenance, à l’exploitation, à la santé, la sécurité et l’environnement (SSE) et maintenant dans les relations d’entreprise. »

Teresa working an electric shovel in the Albian oil sands mine.

Elle a notamment travaillé à Fort McMurray et en Écosse. En ce qui concerne l’Écosse, elle a eu 24 heures pour accepter le poste de directrice d’une usine de liquides de gaz naturel.

« J’ai téléphoné à des gens qui me soutiennent, à des mentors et à mon mari pour trouver la bravoure dont j’avais besoin pour accepter le poste », se remémore Teresa. Elle craignait de ne pas être à la hauteur des attentes et d’être jugée comme une mère imparfaite si elle acceptait le poste. Aucune de ces inquiétudes ne s’est avérée justifiée.

Avec le recul, Teresa affirme que « peu de femmes ont eu les mêmes possibilités que moi dans la vie ».

Ces occasions lui ont permis d’acquérir les compétences, l’expérience et la confiance nécessaires pour faire en sorte que d’autres femmes puissent avoir les mêmes possibilités. Elle aime aussi « inverser les rôles » pour remettre en cause des points de vue et des comportements bien ancrés. Elle a par exemple demandé à des hommes d’aller dans un salon de manucure et de lui dire s’ils s’étaient sentis à leur place.

« Ils ont ensuite accepté de mettre sur pied un groupe de travail pour apporter plus de changements au milieu de travail, de sorte que tout le monde se sente le bienvenu en arrivant », ajoute Teresa.

Parmi les changements apportés, on peut citer le fait que les salles de manœuvre des usines aient des toilettes pour tous les genres, et que la décoration des murs ne se limite pas aux stars de hockey. Lorsque l’équipe des opérations dans la salle de manœuvre lui a offert de lui préparer un sandwich au bacon pendant ses visites hebdomadaires, Teresa a su que ses suggestions et sa présence étaient acceptées. Son approche lui a aussi permis d’accéder à davantage de rôles de leadership et de monter les échelons.

Séance photo suite à la remise des bagues de fer.

Teresa lauréate du prix du mentor de l’année de l’association Oil and Energy UK (OEUK).

Les trois enfants de Teresa au Centre de découverte des sables pétrolifères de Fort McMurray.

Rien de typique

Les journées de travail de Teresa se ressemblent rarement. Elle est basée à Calgary. Mais l’énorme installation de liquéfaction et d’exportation de gaz de LNG Canada est en construction à Kitimat, en Colombie-Britannique, sur le territoire traditionnel de la nation Haisla.
 
« Au cours d’une semaine typique, je me rends à Vancouver ou à Kitimat pour rencontrer des parties intéressées locales ou des représentants du gouvernement et participer aux réunions de l’équipe de direction de LNG Canada pour m’assurer que l’alignement et le contexte sont clairs », raconte-t-elle.
 
La communication est au cœur de son travail. Parler avec son équipe, les dirigeants de l’entreprise et les parties intéressées fait partie de ses tâches quotidiennes.
 
« Je peux prendre la parole à un événement ou y assister. Je me tiens au courant des nouvelles locales concernant l’industrie du gaz naturel liquéfié. Chaque semaine, je réserve du temps pour du mentorat, car ce fut un soutien très important dans ma carrière. « J’en retire beaucoup, que je sois à la place du mentoré ou du mentor », affirme Teresa.
 
L’une des compétences qu’elle utilise le plus est l’écoute

« J’ai constaté que les principales compétences sur lesquelles je m’appuie consistent à me mettre à l’écoute de la grande expertise de mes équipes pour apprendre », explique-t-elle. « Personne ne peut avoir tous les points de vue de façon claire. Une de mes fonctions clés consiste à connaître et à transmettre le contexte opérationnel, en sachant qui s’occupe de quoi, de sorte que nous puissions établir l’ordre de priorité de notre travail et optimiser l’exécution des opérations dans notre fonction. » 

Choix naturel

Le fait de travailler à LNG Canada va de soi pour Teresa.

« J’ai voulu rejoindre LNG Canada. Cela illustre la mission que je me suis donnée de transformer le champ de pétrole de mon père en jardin de l’énergie pour ma fille », dit-elle. « LNG Canada sera l’installation de gaz naturel liquéfié à plus faibles émissions au monde pour sa taille. C’est vraiment le début d’une toute nouvelle industrie pour le Canada. Nous avons une culture qui célèbre et accueille une grande diversité de personnes qui travaillent à la pointe des technologies opérationnelles afin d’obtenir une main-d’œuvre, une usine et une industrie véritablement axées sur l’avenir. Je suis déterminée à y participer. »

Société

LNG Canada

Emplacement

Poste basé à Calgary (Alberta), déplacements fréquents à Vancouver et à Kitimat (Colombie-Britannique). 

Éducation

Baccalauréat ès sciences en génie chimique de l’Université Queen’s.

Le salaire, le niveau de scolarité et l’avancement peuvent varier d’une entreprise à l’autre.


Pour en savoir plus sur LNG, visitez Travailler dans une installation de gaz naturel liquéfié.

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